La genèse d’une ardeur
Un amour pour la batterie s’est infiltré dans mon âme alors que j’étais à peine un jeune enfant ; la passion était réelle. À l’âge de cinq ans, mes parents m’ont offert ma toute première batterie une petite batterie en plastique qui a instantanément capté toute ma concentration et mon intérêt. Je me perdais pendant des heures à jouer de ces tambours, en essayant d’imiter n’importe quel rythme qui attirait mon oreille sur les chaînes de radio ou de télévision, aussi simples soient-ils. Mais cet ensemble de base a servi de fondement à une affection éternelle pour la batterie, même si, à la base, il était de nature rudimentaire. Un tout primaire servant d’étincelle à un amour pour la vie, même s’il ne s’agit que de sa forme la plus élémentaire.
Mon enchantement pour la batterie s’est développé lentement, évoluant à mesure que je vieillissais. Il n’y avait aucun moment pendant les heures de classe où je n’étais pas dans la salle de musique en train de répéter ; j’étais complètement absorbé par cela. Au lieu d’être en colère contre moi parce que je sautais des cours, mes professeurs ont étonnamment compris ma passion. Ils sont devenus mes partenaires pour développer ce talent, me soutenant plutôt que de me gronder. Il m’a fallu dix ans pour réaliser le lien que partagent les jeunes musiciens lorsque nous nous réunissons lors de petites réceptions scolaires et d’événements locaux : allumer notre étincelle collective. Une infusion de camaraderie alimentant encore davantage ma passion pour la batterie est ce que j’ai découvert plus tard dans la vie.
Je suis devenu membre de mon premier groupe officiel à l’âge de 14 ans. Comme il s’agissait d’un groupe local avec des amis, le transport n’était pas un problème. Nous avions un profond intérêt pour la musique rock et punk, largement inspirée par des groupes tels que Green Day et Blink-182. Notre espace de répétition dans le garage de mes parents était un pur chaos mêlé de musique forte. Pourtant, ce sont les moments que nous avons trouvés les plus satisfaisants, presque comme une thérapie lors d’une séance de répétition dysfonctionnelle. Bientôt, nous avons commencé à jouer dans de petites salles locales, ce qui m’a exposé à la montée d’adrénaline de jouer devant des gens ; une expérience qui n’a fait que renforcer ma détermination à m’améliorer en tant que batteur. Il ne s’agissait pas seulement de jouer de la batterie : il s’agissait de devenir un jour une légende à l’image de ceux qui nous ont inspirés, tout en nous remémorant nos modestes débuts dans ce garage chaotique et l’esprit qui nous y a animés.
Au cours de mon parcours, j’ai rencontré de nombreuses personnalités légendaires qui jouent de la batterie et ce sont elles qui enflamment ma passion. John Bonham de Led Zeppelin apparaît comme l’une de mes influences majeures car sa musique me touche par sa puissance brute et son groove sans précédent. Même si les compositions de Neil Peart dans Rush sont d’une complexité époustouflante, elles m’impressionnent grandement parce qu’elles osent être différentes dans leur complexité, ce qui n’en dit long que sur son talent incomparable ; sa musique a agi comme un catalyseur pour moi qui m’a amené à franchir les frontières. Il y avait aussi Dave Grohl : vu pour la première fois avec Nirvana puis Foo Fighters, après quoi il m’a appris qu’en tant que batteur, on peut être un leader charismatique et un artiste aux multiples talents – quelque chose qui me rappelle depuis qu’il est gravé dans mon âme.
Quand on parle de faiblesses…
Permettez-moi de raconter un événement qui reste gravé dans ma mémoire comme l’un des moments les plus inoubliables de mon parcours en tant que batteur. Cela s’est déroulé lors d’une masterclass de batterie où j’ai croisé la route de Chad Smith des Red Hot Chili Peppers. Son niveau d’énergie et son talent m’ont pour le moins laissé abasourdi c’était un cocktail de nervosité et de respect qui m’a submergé lorsque je lui ai présenté un solo de batterie. J’avais l’impression de mettre mon âme à nu devant cette figure légendaire qui se tenait devant moi ; pourtant, sa réponse positive a fait plus que simplement valider mes efforts. Cela reconnaissait une passion brûlante au plus profond de moi au-delà de ce que de simples mots pourraient résumer.
Le rythme qui me propulse n’est pas sans rappeler celui d’un batteur chevronné, profondément engagé dans les performances d’un groupe local et transmettant les compétences de la batterie aux jeunes aspirants à travers des séances de tutorat. Je considère chaque jour comme une chance d’élargir mes horizons musicaux une opportunité que je saisis sans réserve. Ma curiosité s’étend à différents genres, que ce soit le jazz ou le métal ; rechercher non seulement l’inspiration, mais aussi la croissance personnelle à travers des rythmes choisis quotidiennement qui résonnent en moi à un niveau profond est ma quête sans fin.
Enseigner la batterie représente une partie importante de ma vie et c’est incroyablement enrichissant. Ma plus grande source d’inspiration vient de voir des jeunes exprimer leur passion pour cet instrument de musique qu’ils vont désormais cultiver comme une partie d’eux-mêmes. Mon objectif va au-delà de la simple transmission de compétences techniques ; mon objectif est de cultiver l’amour pour la musique ce sentiment indescriptible d’euphorie que l’on ressent lorsqu’on se connecte avec les autres à travers la performance d’un groupe. La musique n’est pas quelque chose que nous faisons ; c’est qui nous sommes. L’enseignement de la batterie fait écho à un voyage infini où chaque arrêt révèle de nouveaux horizons et chaque note dévoile une myriade d’émotions – intactes, pures. Les offrandes immaculées de la vie sont dévoilées à chaque bruit sourd rythmé contre la peau du tambour ; qu’il s’agisse de rétrospection ou de révélation, elles résonnent… sans fin, sans limites.
Ma perception de la batterie les transcende en étant simplement un instrument de musique. La batterie est mon moyen de forger des liens avec les autres, à un niveau où notre art collectif s’épanouit harmonieusement, tout en me permettant d’exprimer mon individualité. Malgré les grands progrès réalisés musicalement, il n’est pas encore temps pour moi de conclure ce chapitre mélodique avec satisfaction sur mes réalisations : un voyage musical intrigant m’attend alors que vous faites partie de mon récit. Merci pour votre audience.